one punch for our family ≈ alezael

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{one punch for our family}
crédit/ tumblr ✰ w/alezael

Je m’en étais pris à Lenny et ça faisait du bien, mais ça changeait pas le problème. Son fils s’appelait toujours Hendrix et c’était ce que j’arrivais pas à accepter. Sérieusement, pourquoi il a fait ça ? Il a assisté à l’enterrement de mon fils et… ouais, c’était clairement la pire chose qu’il aurait pu me faire. Certes, on était pas proches mais il pourrait quand même respecter le meilleur ami de son frère non ? Visiblement non, et ça ne me donnait même pas envie d’apprendre à le connaître, de chercher à creuser sa carapace. Mais bon, avec une marque présente sur le visage à cause d’un coup rendu de la part de l’étudiant, je me rendais comme tous les jours à l’hôpital, pour voir ma femme qui se souvenait de moi. Qui se souvenait de notre amour, de notre histoire et bordel que ça faisait du bien de la voir. Elle avait bien vu que ces derniers jours, j’allais pas bien et pourtant, elle n’avait pas vraiment capté pourquoi. Sûrement qu’elle allait le savoir aujourd’hui parce que, la connaissant, elle allait tiquer dessus dès que j’allais passer la porte. Chose que je faisais dès à présent. « Mon amour la plus belle, voilà des fleurs pour toi…. encore » Parce que j’en apportais presque tous les deux jours. Disons que c’était le genre de petite attention qui me permettait de me sentir bien. « J’ai pensé à apporter un t-shirt que j’ai porté et que j’ai pas lavé, histoire que tu puisses dormir avec mon odeur » J’arrivais près d’elle et je lui volais un baiser, clairement heureux à chaque fois que j’étais à ses côtés.

⋆ — one punch for our family tous les jours, c’était la même chose. j’attendais une seule et unique chose : qu’il passe la porte de cette chambre. c’était peut être bête mais maintenant que je me souvenais, maintenant que je récupérais tout ce qu’avait été ma vie, j’avais besoin de lui plus que jamais. et chaque fois qu’il s’en allait, c’était le même calvaire. hendrix. les jumeaux. j’avais mal et je ne savais pas comment faire pour me sortir de tout ça. y avait que sa présence qui m’apaisait au moins un peu. et je savais que l’heure était proche alors je n’avais de cesse de regarder cette foutu horloge sur le mur attendant encore et encore qu’il finisse par arriver. j’voulais lui parler de mes progrès, du fait que je pourrais bientôt sortir aussi. lui dire qu’il me manquait et que j’avais hâte de pouvoir passer tout mon temps avec lui. bien sûr que les choses étaient compliquées, qu’on avait sûrement des tas de sujets à aborder mais.. pour le moment, j’voulais juste garder le peu de chose positive dans ma vie. et j’avais ce grand sourire qui venait illuminer mon visage à la seconde même où il passait la porte, un bouquet de fleur à la main. comme d’habitude. « et elles sont toujours aussi magnifiques. » que je répondais d’une petite voix. quand il s’approchait de moi pour me voler un baiser, je plaquais ma main dans son cou pour le retenir un peu plus longtemps comme si c’était l’unique chose dont j’avais besoin. « maintenant, dis moi ce qui est arrivé à ton visage » que je soufflais le relâchant un peu avant de me décaler pour lui laisser un peu de place sur le lit.

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crédit/ tumblr ✰ w/alezael

C’était une bouffée d’air frais que d’aller voir Az tous les jours. Elle avait fait énormément de progrès en ces quelques semaines et j’étais sans aucun doute en train de revivre. Retrouver ma femme, l’embrasser, partager tous les souvenirs qu’on avait pu avoir elle et moi, c’était ce qu’il me fallait. Certes, c’était dur de parler des fois de l’accident, de la perte de notre fils et de nos jumeaux à naître mais il le fallait, extérioriser tout ça était certainement la meilleure chose à faire. Mais là, c’était bouquet en main que je débarquais dans sa chambre, l’autre étant en train de faner et je venais lui voler un baiser, chose qu’elle ne me laissait pas faire impunément. Posant sa main sur ma nuque, elle me retenait pour partager un baiser un peu plus poussé. « J’aime quand tu me dis bonjour comme ça » que je disais entre ses lèvres, lui volant une nouvelle fois un baiser avant de poser le bouquet sur la tablette et le t-shirt sur elle. M’installant ensuite sur le lit, je baissais doucement la tête à ses paroles. « Je me suis battu hier soir.. » soufflais-je alors, sans savoir comment je pouvais amener la chose à celle qui se remémorait à peine tous nos souvenirs. « J’ai croisé Lenny, le jumeau d’Hendrix.. il me semble je t’en avais parlé » et je déglutissais, sans trop savoir comment avouer le reste.